Avant d'avoir travaillé sur ce sujet, je n'aurai pas su définir le terme "société de consommation". J' ai donc appris beaucoup de choses et notamment à analyser une œuvre. Je pense qu'à présent , je ne regarderai plus une œuvre d'art du même œil; je me poserai beaucoup plus de questions au lieu de la contempler bêtement.
A l'énoncé des sujets, j'ai d'abord porté mon attention sur la problématique: " La possession, la richesse font-elles le bonheur?". Mon choix était fait. De plus, c'est un thème qui me tient vraiment à cœur et " oui, nous pouvons vivre heureux avec le strict minimum". Tous les jours, dans le monde, des personnes vivent heureuses sans pour autant être riches. Parfois même, trop posséder peut amener à l'ennui et nous empêche d'apprécier les petits bonheurs de la vie quand ils s'offrent à nous. Mais aujourd'hui, faire comprendre cela à quelqu'un est très difficile d'autant plus que j'avoue, moi aussi, vouloir le dernier jean à la mode ou encore goûter à ces nouveaux biscuits que j'ai vu à la télé. On encourt même le risque, et notamment chez les adolescents ne pouvant ou ne voulant pas participer à cette société de consommation, d'une exclusion du "groupe". Quoique l'on dise, nous sommes tous victimes de cette société et nous avons tous une part de cette femme, de Duane HANSON en nous. Il nous tend un "miroir".
La logique "J'ai, donc je suis" est de plus en plus présente dans la façon de penser des gens car nous sommes envahis de publicité ou autres, qui nous donnent à tous un rôle à jouer. Pour certaines celui de la femme fatale pour d'autre celui du "bad boy". La mode, la publicité donc la société de consommation, mais aussi le regard des gens font de nous des esclaves.
Quand le miroir, reflète la réalité.. |
HANSON présente ainsi le consommateur comme un zombie errant dans les rayons d’un supermarché. Ce portrait excessif du consommateur et de l’objet finit par décrire une société de l’excès qui rend esclave les gens en des personnes vides de personnalité et d’identité à toujours vouloir être mieux ou avoir plus.
Au final on aurait presque envie de plaindre cette femme et surtout la société dans laquelle nous vivons.
Enfin, comme le dit le proverbe: "Mieux vaut être que paraître."